Pour une politique de la santé solidaire et visionnaire

Avatar of Adminis Adminis - 14. novembre 2017 - Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne a exposé aujourd’hui aux médias sa stratégie, ses objectifs et ses exigences pour une politique de la santé orientée vers le futur. Il a aussi présenté un ensemble de mesures s’y rapportant. Le PS veut abandonner les plans d’austérité technocratiques et à courte vue, la recherche du profit et un raisonnement axé sur le marché, et opter pour une politique de la santé orientée vers l’être humain. Le PS du canton de Berne a élaboré une stratégie pour la politique de la santé du canton de Berne. Il incombe en effet à ce dernier de garantir un système de santé de qualité pour l’ensemble de la population. Le PS considère que des efforts importants doivent être fournis, notamment dans les domaines suivants : psychiatrie ambulatoire, soins palliatifs, soutien de l’entourage, traitements superflus/inadéquats en raison d’incitations inopportunes, nombre insuffisant de médecins de famille et de pédiatres, potentiel trop peu exploité en ce qui concerne les spécialistes de la santé non-médecins, ou encore réductions de primes insuffisantes. Il est urgent d’intervenir dans la politique de la santé en abandonnant les plans d’austérité technocratiques pour procéder à des changements durables au profit de toute la population. Le PS exige une politique de la santé qui s’articule autour des personnes. Il critique la politique de droite, qui considère avant tout le système de santé comme un marché et qui accorde des bénéfices aux prestataires privés alors que le service public doit maintenir les secteurs non rentables sous la pression constante des coûts. L’actuel programme d’allègement du gouvernement comprend de nombreuses mesures qui concernent le système de santé. Or, un grand nombre de ces mesures s’avèrent contre-productives. L’objectif consiste plutôt à développer un système efficace à un coût acceptable, au sein duquel les moyens financiers sont investis au bon endroit. Lors d’une conférence de presse, le nouveau document stratégique du PS qui comprend 10 objectifs et 28 exigences dans les domaines de la prévention, des soins, du personnel, du financement et des connaissances/développement a été présenté par les membres suivants : Agnes Nienhaus (experte de la santé et candidate au Grand Conseil), Elisabeth Striffeler (présidente du groupe parlementaire PS/JS/PSA et membre de la Commission de la santé et des affaires sociales (CSoc)), Stefan Jordi (membre du Grand Conseil et de la CSoc) et Ursula Marti (présidente du parti). Un premier ensemble d’interventions concernant les thèmes ci-après sera déposé lors de la session de novembre : Le PS exige le renforcement des offres de traitement ambulatoire en psychiatrie Les mesures de réduction dans les soins psychiatriques non stationnaires et l’introduction de Tarpsy à partir du 1er janvier 2018 risquent fortement d’aggraver dès l’année prochaine les lacunes qui existent déjà dans la chaîne de soins psychiatriques. Une offre suffisante en matière de prestations intermédiaires et ambulatoires est indispensable pour garantir la primauté des soins ambulatoires sur les soins stationnaires et un traitement adapté aux besoins des patientes et des patients. Le PS exige le développement des innovations dans le système de santé Il faut créer un fonds pour renforcer la collaboration entre les différentes institutions de santé et les spécialistes afin d’améliorer la prise en charge et de supprimer les doublons onéreux. Par ailleurs, les soins de base et les soins d’urgence dans les régions doivent tenir compte de la spécialisation croissante et du manque de spécialistes. Les centres de santé, les équipes de soins palliatifs mobiles ou les offres de gestion des soins sont des exemples connus de ce type de modèles de soins. Le PS exige la suppression des incitations inopportunes dans le domaine de la santé Le PS exige un rapport sur les incitations inopportunes dans le système de santé qui sont contraires aux intérêts des patients et qui peuvent conduire à des soins inadaptés ou augmenter le volume des prestations, par exemple les systèmes tarifaires Tarmed et SwissDRG, les systèmes de bonus, ou les rémunérations versées aux médecins qui adressent des patients aux médecins spécialistes et aux hôpitaux. Le rapport doit présenter des mesures potentielles permettant de supprimer ces incitations inopportunes. Lien vers la stratégie (version longue et résumé) Dix objectifs pour le système de santé bernois

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