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Faire avancer l’égalité

Communiqué de presse

Les femmes continuent à toucher des salaires et des rentes inférieurs aux hommes tout en accomplissant une part de travail non rémunéré bien plus importante. Il faut que cela change ! Le PS du canton de Berne affirme sa solidarité avec la grève féministe du 14 juin et dépose une série d’interventions auprès du Grand Conseil pour plus d’égalité.

Les tâches éducatives sont réparties de manière très inéquitable dans notre système actuel. Dès la naissance du premier enfant, ce sont essentiellement les femmes qui réduisent de manière importante leur temps de travail, et souvent pour une longue période. La garde des enfants n’est pas gratuite ; et ce sont les mères qui la financent en grande partie par leur travail non rémunéré. La députée au Grand Conseil Maurane Riesen déclare : « Nous avons lancé l’initiative pour un congé parental, sur laquelle nous voteront le 18 juin, pour changer cette situation. Le congé parental nous permettra de poser la première pierre d’une répartition plus juste des tâches éducatives. »

Le train de mesures du PS est axé sur l’égalité des salaires. Les femmes continuent à gagner moins que les hommes, et ceci même au sein de l’administration cantonale. Le PS demande donc que le 8 mars soit déclaré jour de congé pour les femmes tant qui l’y règne une différence salariale supérieure à 0,5 %. Le canton doit en outre responsabiliser l’économie privée. Les entreprises d’au moins 50 employés doivent être soumises à des évaluations obligatoires par des institutions de révision conformes au droit fédéral.

Par ailleurs, le canton doit améliorer la conciliation du travail et de la famille. Il doit développer des modèles de poste et de travail qui permettent à toute personne de gravir les échelons jusqu’à des postes de direction, quels que soient son sexe ou sa situation familiale. Il est également du devoir du canton d’œuvrer à l’égalité dans l’économie privée en cherchant à sensibiliser les entreprises, en leur proposant des exemples de bonnes pratiques et en soutenant les projets facilitant la conciliation entre vie de famille et vie professionnelle. Il doit en outre adopter des mesures contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail et dans l’espace public.

Le PS entend aussi faire avancer les choses dans d’autres domaines, par exemple dans le sport : le Championnat d’Europe féminin de football qui se déroulera en Suisse en 2025 représente une occasion rêvée pour ce faire. Cet événement incitera beaucoup de femmes, et surtout de filles, à commencer ce sport. Mais elles ne s’engageront à long terme que si elles jouissent des mêmes conditions que les équipes masculines. Le canton doit donc profiter de l’EURO 2025 pour promouvoir durablement le football féminin en collaboration avec les communes et les clubs.

Le PS nomme Edith Siegenthaler

Communiqué de presse

Le PS-JS nomme Edith Siegenthaler à la deuxième vice-présidence du Grand Conseil. Edith Siegenthaler a 40 ans, vit en ville de Berne et travaille pour Travail.Suisse. Conformément au tournus, Edith Siegenthaler reprendra ensuite la présidence du Grand Conseil lors de la session d'été 2025.

Lors de sa séance de groupe, le groupe PS-JS nomme Edith Siegenthaler de Berne à la deuxième vice-présidence du Grand Conseil. L'élection aura lieu lors de la prochaine session d'été.  Conformément au tournus, Edith Siegenthaler assumera la présidence du Grand Conseil lors de la session d'été 2025. Le président du groupe Stefan Jordi déclare : «Le groupe PS-JS se réjouit de pouvoir proposer avec Edith Siegenthaler une politicienne aussi compétente et disposant d'un bon réseau pour la deuxième vice-présidence du Grand Conseil.»

Edith Siegenthaler vit en ville de Berne et travaille comme directrice et responsable de la politique sociale chez Travail.Suisse. A 40 ans, elle est titulaire d'un doctorat en histoire et présidente de l'association cantonale des locataires. Edith Siegenthaler déclare : «Je suis très heureuse de cette nomination et des tâches à venir. Je suis consciente que c'est justement le changement de canton de Moutier qui confère une responsabilité particulière à la présidence du Grand Conseil et je ferai tout pour accompagner ce processus de manière cohérente et digne.»

Pas d’offensive en matière de transports publics sans une BLS forte

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne salue la loi BLS : il considère essentiel que BLS reste majoritairement aux mains de la collectivité. En sa qualité d’actionnaire principal, le canton doit peut ainsi veiller à ce que BLS desserve correctement l’ensemble du territoire et adapte les prix des billets au pouvoir d’achat. Le PS du canton de Berne demande en outre l’adoption d’une CCT et une représentation au conseil d’administration pour le personnel de BLS.

Le PS du canton de Berne salue la loi BLS. En juin 2018, l’ancien député socialiste au Grand Conseil Adrian Wüthrich demandait déjà dans une interpellation la création d’une loi sur la participation du canton à BLS. Il est capital que le canton règle les participations importantes dans une loi particulière. Dans le cas de BLS, le canton de Berne en est l’actionnaire majoritaire et les transports publics et leurs infrastructures font partie du service public. Pour le PS du canton de Berne, il est par conséquent essentiel que BLS reste majoritairement aux mains du canton et donc de la collectivité. Toutefois, même si le PS du canton de Berne salue le projet de loi tel qu’il est présenté, plusieurs améliorations sont nécessaires.

Le but de la participation cantonale demeure incomplet. Les transports publics régionaux revêtent une grande importance pour l’ensemble de la population. Ils doivent donc desservir tout le territoire et être abordables pour tous. Selon le député au Grand Conseil David Stampfli, « la participation du canton à BLS est une clé importante pour l’offensive souhaitée dans le domaine des transports publics. En sa qualité d’actionnaire principal, le canton de Berne doit faire en sorte que BLS desserve correctement l’ensemble du territoire et adapte le prix des billets au pouvoir d’achat des clients. » Le canton doit en outre exercer une influence sur la société BLS SA en tant qu’employeur. De l’avis du PS du canton de Berne, il va de soi que le canton doit non seulement être un bon employeur pour son propre personnel, mais également garantir des conditions de travail socialement acceptables et un droit à la parole pour le personnel des entreprises dans lesquelles il détient des participations. Pour le personnel de BLS, cela signifie concrètement l’adoption d’une convention collective de travail (CCT) et une représentation au sein du conseil d’administration.

De plus, le PS du canton de Berne demande que le Conseil-exécutif et le Grand Conseil améliorent la surveillance de BLS. Des mesures en ce sens ont été proposées par la commission de gestion du Grand Conseil, lorsqu’elle a appris que BLS avait perçu trop de subventions de la part de la Confédération et du canton. Cette surveillance implique également de veiller à l’équilibre de la structure salariale du personnel. Le coprésident du parti cantonal Ueli Egger estime « qu’en sa qualité d'actionnaire majoritaire, le canton joue un rôle de modèle. Il faut éviter les excès salariaux, tels que ceux observés dans une autre entreprise proche de l’État. »

Pour un système de santé sain !

Communiqué de presse

Lors de la journée internationale des infirmières et infirmiers, le PS du canton de Berne a demandé au Conseil-exécutif bernois de reprendre en main la régulation du secteur de la santé. Il faut enfin améliorer les conditions de travail du personnel soignant, assurer une couverture des soins universelle dans toutes les régions et mettre un terme à la privatisation croissante.

Aujourd’hui, la journée internationale des infirmières et infirmiers est l’occasion de célébrer partout sur la planète le travail dans les soins. De nombreux soignants restent mécontents de leur situation professionnelle. Bien qu’en novembre 2021, l’initiative sur les soins ait été acceptée à plus de 60 % (même 64 % dans notre canton), il ne s’est pratiquement rien passé jusqu’à présent pour améliorer les choses. La faiblesse des salaires et la surcharge de travail constante entraînent un roulement de personnel important. Le canton pourrait exercer une influence directe en améliorant les conditions de travail dans les hôpitaux et les EMS. Selon Manuela Kocher, vice-présidence du PS du canton de Berne, « le Conseil-exécutif doit enfin mettre à disposition les fonds nécessaires pour promouvoir la profession des soins. Il faut améliorer les conditions de travail et lancer une offensive dans la formation ».

Notre canton doit non seulement améliorer les conditions de travail du personnel soignant, mais aussi investir dans l’infrastructure. Avec la fermeture des hôpitaux de Münsingen et de Tiefenau communiquée récemment, la coupe claire dans le paysage hospitalier cantonal se poursuit. Si la centralisation des prestations hautement spécialisées est nécessaire, elle peut aussi entraîner un problème d’accessibilité aux soins pour la population, en particulier en cas d’urgence. Le report d’un traitement urgent peut entraîner de graves complications, avec leur lot de souffrance et des coûts élevés. Anna Tanner, coprésidente du parti : « Nous demandons au Conseil-exécutif d’assurer une couverture des soins universelle dans toutes les régions. Il convient de trouver une alternative en ce qui concerne l’hôpital de Münsingen, par exemple sous la forme d’un centre médical. »

Le PS du canton de Berne s’oppose à la privatisation croissante du secteur de la santé. Le système de santé fait partie du service public et donc du cahier des charges du canton. Le Conseil-exécutif et en particulier le directeur de la santé publique doivent reprendre en main la régulation du secteur de la santé et mettre à disposition les fonds nécessaires sans alourdir les charges des assurés. « Nous nous opposons à l’influence croissante de l’économie sur notre santé, » déclare Maurane Riesen, vice-présidence du PS du canton de Berne. « Ce sont les besoins des citoyens, et non les bénéfices de quelques actionnaires, qui doivent primer. »

Investir pour l’avenir grâce à un congé parental !

Communiqué de presse

Lors de son congrès d’aujourd’hui, le PS du canton de Berne a préparé le terrain en vue de la votation pour un congé parental. Le 18 juin, le canton de Berne aura la chance historique d’introduire un congé parental qui permettra de mieux concilier famille et travail. La conseillère nationale Flavia Wasserfallen et Bernhard Pulver se sont adressés aux délégués dans une intervention commune pour les motiver en vue de la campagne rose-verte pour les élections au Conseil des États.

La conseillère nationale Flavia Wasserfallen et Bernhard Pulver se sont adressés aux délégués en vue des élections au Conseil des États au cours d’une intervention qui a fait forte impression. Il est important de consolider les forces sociales et écologiques au sein du Conseil des États. Pour y parvenir, il faut des candidatures convaincantes et une campagne électorale efficace et proche de la population de tout le canton. Selon le coprésident du parti Ueli Egger : « Nous sommes ravis de pouvoir présenter deux très solides candidatures aux élections au Conseil des États. La campagne rose-verte a pour but au moins de recueillir les voix de gauche et des Verts. »

Le 18 juin, le canton votera sur l’introduction d’un congé parental. Selon un sondage national réalisé récemment par l’institut de recherche Sotomo, 57 % de la population suisse se dit favorable à un tel congé. Le peuple est donc en avance sur les politiques, lesquels ne sont même pas parvenus à se mettre d’accord sur un projet d’initiative au niveau fédéral. Par conséquent, il appartient désormais aux cantons progressistes de faire le premier pas, comme ils l’ont déjà fait pour le droit de vote des femmes ou l’AVS, pour que soit introduit un congé parental. L’assemblée des délégués a décidé à l’unanimité de voter oui à cette initiative. Anna Tanner, coprésidente du parti : « Les conditions permettant de concilier famille et travail sont insatisfaisantes. Si le canton de Berne ne veut pas être relégué à l’arrière-plan, il doit devenir plus attrayant pour les familles et investir pour l’avenir grâce à un congé parental. »

Les délégués ont également décidé des consignes de vote pour les autres objets du scrutin du 18 juin. Le PS du canton de Berne dira oui au projet cantonal d’adaptation du frein à l’endettement, et pour les objets fédéraux, il votera en faveur de la loi climat et de la loi Covid-19 et rejettera la mise en œuvre de l’imposition minimale prévue par l’OCDE. L’imposition minimale prévue par l’OCDE est une cause défendue depuis longtemps par le PS, mais telle que prévue, sa mise en œuvre ne profiterait qu’aux cantons qui sont à l’origine de cette réforme en raison de leur clémence fiscale.

Les économies de façade doivent cesser

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne se félicite du résultat des comptes 2022, nettement meilleur que prévu. Il est d’autant plus consterné par la prudence extrême manifestée une fois de plus par la Direction des finances dans l’établissement du budget. Les économies de façade doivent cesser une fois pour toutes. Les derniers chiffres montrent que le canton de Berne dispose d’une marge de manœuvre financière suffisante pour se permettre facilement de compenser le renchérissement ou d’assumer un congé parental.

Le PS du canton de Berne se félicite du résultat des comptes 2022 du canton de Berne, nettement meilleur que prévu avec 358 millions de francs de bénéfice. Les recettes supplémentaires montrent qu’il est possible de compenser le non-versement de la part cantonale des bénéfices de la BNS. Un programme d’économie dans le cadre du budget 2024 n’a pas lieu d’être. Le PS du canton de Berne attend plutôt du Conseil exécutif qu’il mette à profit sa marge de manœuvre financière pour des investissements urgents. Le parti cantonal déplore que la Direction des finances se soit une nouvelle fois lourdement fourvoyée. Au lieu d’un déficit de 88 millions de francs, les comptes se soldent par un résultat positif de 358 millions de francs, ce qui fait une différence de 446 millions de francs. En 2021, elle s’était déjà trompée de près d’un demi-milliard de francs. Le PS du canton de Berne en conclut que le Conseil-exécutif prévoit délibérément un budget trop prudent pour maintenir artificiellement la pression pour faire des économies, avec pour conséquence des préoccupations politiques importantes étouffées dans l’œuf : la compensation du renchérissement en faveur du personnel cantonal, ou encore l’introduction d’un congé parental, ont ainsi été refusées au motif que les finances cantonales étaient soi-disant insuffisantes. Le PS du canton de Berne souhaite à l’avenir que le budget soit établi de manière plus précise pour donner une image réaliste de la situation financière du canton. « Le PS du canton de Berne s’oppose vigoureusement à cette pression économique de façade. À l’avenir, la Direction des finances doit enfin établir un budget réaliste, » déclare le coprésident du parti Ueli Egger. « Les comptes 2022 montrent que le canton peut facilement se permettre de compenser le renchérissement ou d’assumer un congé parental, » ajoute Andrea Rüfenacht, vice-présidente de la Commission des finances.

Plus d’argent dans le portemonnaie à la fin du mois

Communiqué de presse

La pression sur le pouvoir d’achat de nombreuses personnes est de plus en plus forte. Alors que les primes d’assurance-maladie et les loyers ne cessent d’augmenter, les salaires et les rentes stagnent. Pour le PS du canton de Berne, une chose est claire : il faut soulager les ménages. Le groupe parlementaire PS-JS déposera donc une série d’interpellations visant à renforcer le pouvoir d’achat lors de la session de printemps du Grand Conseil.

Pour bien des gens, les fins de mois sont de plus en plus difficiles. La vie est chère. Les loyers et les primes d’assurance-maladie ne cessent d’augmenter, tandis que les salaires et les rentes stagnent ou même diminuent couvrant de moins en moins le coût élevé de la vie. En bref, le pouvoir d’achat est sous pression ! Le groupe parlementaire PS-JS déposera donc une série de sept interpellations visant à renforcer le pouvoir d’achat lors de la session de printemps du Grand Conseil. Coûts de la santé et loyers, salaires et impôts, prix des transports publics et allocations familiales, toutes ces interpellations ont pour but de permettre à la population de boucler les fins de mois avec plus d’argent dans le portemonnaie.

Maurane Riesen, vice-présidente du PS du canton de Berne et députée au Grand conseil : « La pression sur le pouvoir d’achat de nombreuses personnes est énorme. Nous voulons donc réduire la charge sur les petits et moyens revenus et améliorer l’équité du système fiscal tout en conservant les mêmes recettes. Manuela Kocher, vice-présidente du PS du canton de Berne et députée au Grand conseil d’ajouter : « Les coûts de la santé pèsent énormément sur le pouvoir d’achat de la population. Nous voulons donc augmenter les réductions de primes et les adapter au renchérissement. »

Un taux d’imposition équitable
Il faut changer le barème progressif appliqué à l’impôt sur le revenu pour les personnes physiques afin de soulager les petits et moyens revenus tout en garantissant les recettes fiscales du canton.

Augmenter les réductions de primes et les adapter au renchérissement
Actuellement, 27 % de la population bénéficient d’une réduction des primes pour l’assurance-maladie. Cette proportion est très faible et n’exploite pas suffisamment la marge de manœuvre légale. Il convient d’étendre le cercle des bénéficiaires à au moins 30 %. Notre deuxième interpellation demande donc que le montant des réductions de primes soit adapté au coût de la vie et à l’augmentation des primes d’assurance-maladie.

À travail égal, salaire égal
La dernière révision du système salarial cantonal date des années 1990. Depuis, le monde du travail et de nombreux métiers ont changé. Il est donc temps de l’adapter à la réalité du travail.

Soutenir les familles avec des aides au logement
Le canton doit introduire des aides au logement afin d’alléger les charges financières des familles, dont le budget est très lourdement grevé par les loyers.

Augmenter les allocations familiales
L’inflation fait grimper les prix en flèche. Ce sont les familles qui en pâtissent en premier. Il convient donc d’augmenter les allocations familiales.

Deuxième offensive dans le domaine des transports publics : billets moins chers
Le surveillant des prix a constaté que les prix des transports publics en Suisse sont élevés. Cela pèse sur le pouvoir d’achat. Il faut donc une baisse générale et significative du prix des billets.

Qui récupérera les sièges de Wüthrich et Pardini ?

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne se présente aux élections au Conseil national 2023 avec 48 candidat·es très solides et divers. Il sera intéressant de voir qui des nouveaux gagnera son entrée au Conseil national et récupérera les deux sièges d’Adrian Wüthrich et de Corrado Pardini. Les délégué·es se sont aussi prononcés contre les deux projets de route de contournement en Haute-Argovie et dans l’Emmental.

Cédric Wermuth, coprésident du PS Suisse, a donné le ton des prochaines élections fédérales : le PS s’engage pour une Suisse sociale, qui renforce le pouvoir d’achat, lutte contre la crise climatique et promeut l’égalité. Les délégué·es ont ensuite nommé 48 candidat·es sur la liste des femmes et celle des hommes. Des listes séparées répondent depuis plusieurs années à un souhait des électrices et des électeurs et permettent d’assurer la parité entre les sexes. Toutefois, comme la subdivision entre hommes et femmes exclut un certain nombre de personnes, le congrès a opté pour les noms des listes suivants : « PS Femmes (ou Hommes) et Queer, JS et syndicats ».

Provenant de tout le canton, les candidat·es désignés sur ces deux listes disposent d’un large réseau et d’une solide expérience. La grande question est de savoir qui des nouveaux gagnera son entrée au Conseil national et récupérera les deux sièges d’Adrian Wüthrich et de Corrado Pardini. Les quatre candidat·es sortants Matthias Aebischer, Flavia Wasserfallen, Nadine Masshardt et Tamara Funiciello se présentent en tête de listes, suivis des candidatures francophones des députés au Grand Conseil Sandra Roulet et Karim Saïd ainsi que des deux candidat·es JS Sofia Fisch et Jakub Walczak, puis par ordre alphabétique décroissant, de tous les autres candidat·es connus comme l’ancien conseil national Adrian Wüthrich, l’ancien animateur de Kassensturz Ueli Schmetzer ou encore les députées au Grand Conseil Andrea Zryd et Ursula Zybach, qui avaient déjà obtenu de brillants résultats en 2019.

Lors de la deuxième partie du congrès, les délégué·es ont décidé des consignes de vote pour les votations du 12 mars. Les deux projets de modifications constitutionnelles n’ont pas été contestés. Et une nette majorité a suivi le comité directeur en se prononçant contre les deux routes de contournement en Haute-Argovie et dans l’Emmental. De plus, l’assemblée a élu trois nouveaux membres au comité directeur du parti cantonal, à savoir l’ancienne députée au Grand Conseil Béatrice Stucki comme représentante du PS 60+, Vanessa Bieri comme représentante des Femmes socialistes et Jakub Walczak comme spécialiste genre.


Liste des 48 candidat·es du PS du canton de Berne au Conseil national

Atteinte à l’autonomie communale

Communiqué de presse

Le Conseil-exécutif bernois veut pouvoir contraindre les communes à installer des caméras de vidéosurveillance. Le PS du canton de Berne rejette clairement cette atteinte à l’autonomie communale. De manière générale, le PS s’oppose à une nouvelle extension de la surveillance vidéo et rejette donc aussi l’introduction généralisée des caméras-piétons (bodycam).

De l’avis du PS du canton de Berne, une police cantonale performante et dotée des moyens et des compétences nécessaires est indispensable pour la population. Il s’agit d’un élément important du service public. Mais pour le PS, la sécurité doit rester au service de la population, ce qui signifie que les interventions autorisées dans ses droits fondamentaux doivent rester les plus réduites possible. Sur le fond, le PS du canton de Berne salue la prochaine révision de la loi sur la police et se félicite en particulier de la suppression des dispositions discriminatoires visant les gens du voyage et de l’amélioration des conditions de travail des policier·ères

Toutefois, cette révision comprend des points sur lesquels le PS est clairement opposé : notamment le nouvel article qui permet au canton d’imposer aux communes de surveiller certaines zones par vidéo. Le PS s’oppose clairement à cette contrainte. Le parti estime que cette proposition implique une limitation claire de l’autonomie communale. Elle ne se contente pas de donner au Conseil-exécutif la compétence d’installer des systèmes de vidéosurveillance contre la volonté des communes concernées, mais elle leur en fait également supporter les coûts. Selon Edith Siegenthaler, députée au Grand Conseil et vice-présidente de la Commission de la sécurité, « le fait de rendre obligatoire la vidéosurveillance va clairement à l’encontre de l’autonomie communale. C’est à la commune et donc à sa population de décider de l’installation de caméras de vidéosurveillance. »

De plus, le PS rejette le nouvel article relatif aux caméras-piétons (bodycam). Si le PS considère qu’il est judicieux d’ancrer le pré-enregistrement dans la loi, cet article introduit de manière dissimulée l'utilisation généralisée de bodycams, ce que le PS récuse. La vidéosurveillance a une incidence sur les droits fondamentaux des personnes filmées, ce qui ne doit pas être pris à la légère. Actuellement, la loi sur la police n’autorise à filmer des individus que dans le cadre de manifestations de masse. Le PS est opposé à une nouvelle l’extension de la vidéosurveillance et rejette l’article sur les caméras-piétons.

Une décision contre la conciliation de la famille et du travail

Communiqué de presse

La majorité bourgeoise au Grand Conseil ne veut pas améliorer la conciliation de la famille et du travail dans le canton de Berne : elle rejette l’initiative pour un congé parental. En disant non à cette question progressiste, les partis bourgeois se prononcent contre la population et l’économie du canton. Cette décision est regrettable en période de grave pénurie de main-d’œuvre. C’est la population qui aura le dernier mot.

La majorité bourgeoise de l’UDC, du PVL et du PLR au Grand Conseil ainsi que le Centre ne veulent pas améliorer la conciliation de la famille et du travail dans le canton de Berne : ils rejettent l’initiative pour un congé parental. L’initiative pour un congé parental demande l’introduction d’un congé parental de 24 mois qui viendrait s’ajouter aux congés de maternité et de paternité fédéraux. Avec leur non, les partis bourgeois se prononcent contre la population et l’économie du canton. En effet, selon un sondage récent, une nette majorité des personnes interrogées (77 %) se déclare favorable à l’introduction d’un congé parental. De plus, en période de grave pénurie de main-d’œuvre dans de nombreuses branches, un congé parental est un facteur vital pour les entreprises.

Malgré ses avantages évidents, la majorité bourgeoise rejette cette question progressiste au motif que les enfants relèvent de la sphère privée et qu’un congé parental doit être réglé au niveau fédéral. De tels contre-arguments paraissent spécieux et ne convainquent pas. La garde des enfants est aussi une mission de service public, sans quoi il serait impossible de concilier famille et travail. De plus, il est dans l’intérêt de la société et de l’économie de soutenir les parents et de maintenir la natalité. Par ailleurs, ce ne serait pas la première fois que des cantons progressistes introduisent une réforme en raison de la frilosité fédérale, comme le montrent les exemples de l’AVS ou du droit de vote des femmes.

Selon Maurane Riesen, vice-présidente du PS du canton de Berne et membre du comité d’initiative, « les familles ont besoin d’être soulagées dans les premières semaines suivant la naissance d’un enfant pour pouvoir concilier le travail et la vie de famille et pour réduire les inégalités entre les hommes et les femmes. Un congé parental s’avère aussi bénéfique pour la santé physique et mentale des enfants et des parents. » David Stampfli, député au Grand Conseil et membre du comité d’initiative, relève également que « le canton de Berne est confronté à une pénurie de main-d’œuvre et le congé parental constitue un facteur décisif pour y remédier. Si le canton de Berne ne veut pas être relégué à l’arrière-plan, il doit devenir plus attrayant pour les familles et investir dans l’avenir. »