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La première pierre d’une protection du climat socialement acceptable est posée

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne se réjouit de l’acceptation du nouvel article de la constitution cantonale sur la protection du climat. Il s’agit maintenant de concrétiser des mesures socialement acceptables pour le mettre en œuvre. Le PS se félicite en outre de la décision, attendue depuis longtemps, en faveur du mariage pour tous. En revanche, avec le rejet de l’initiative 99%, c’est une grande opportunité pour plus de justice fiscale qui s’est évanouie.

Le PS du canton de Berne se réjouit de l’acceptation du nouvel article de la constitution cantonale sur la protection du climat. Le peuple a ainsi réaffirmé que le canton de Berne devait en faire davantage pour la protection du climat. Ce nouvel article prévoit que la mise en œuvre doit être socialement acceptable, ce qui signifie des mesures abordables pour tous. Le canton de Berne a donc besoin de transports publics efficaces, en particulier dans les régions rurales et les agglomérations, pour que les gens disposent d’une alternative respectueuse de l’environnement. Si les chauffages à mazout sont interdits, le canton doit alors subventionner davantage les énergies renouvelables et encourager l’extension des réseaux de chauffage à distance. « Les énergies et les moyens de transport respectueux de l’environnement doivent être développés et bénéficier d’une promotion plus offensive pour que nous disposions tous de vraies alternatives », déclare le coprésident Ueli Egger. « Cela rendra les mesures pour une plus grande protection du climat abordables et les fera accepter par le plus grand nombre. »

Le PS du canton de Berne se réjouit de l’acceptation, attendue depuis longtemps, du mariage pour tous. La Suisse devient ainsi le deuxième pays européen à autoriser le mariage pour les couples homosexuels. Cette décision remédie enfin à une inégalité de traitement pour les couples de même sexe et leurs enfants. Ces derniers sont par exemple aussi protégés en cas de décès de l’un des parents. En rejetant l’initiative 99%, la Suisse et notamment le canton de Berne passent en revanche à côté d’une grande opportunité pour plus de justice fiscale. La plus forte imposition des revenus du capital aurait permis de soulager les petits et moyens revenus. Le PS continuera à militer pour une fiscalité plus juste. Le PS du canton de Berne va par exemple remettre sur métier la question de l’impôt sur les successions, car dans ce domaine, l’inégalité des richesses se fait particulièrement sentir.

Démission de Béatrice Stucki, arrivée d’Edith Siegenthaler au Grand Conseil

Communiqué de presse

Le groupe PS-JS-PSA au Grand Conseil a pris connaissance avec regret de la démission de la députée au Grand Conseil Béatrice Stucki. Cela faisait seize ans que la syndicaliste et citoyenne de la ville de Berne représentait le PS au parlement cantonal. La conseillère municipale bernoise Edith Siegenthaler lui succédera.

Avec le départ de Béatrice Stucki, le groupe PS-JS-PSA perd un membre de longue date très engagé. Béatrice Stucki siège au Grand Conseil depuis 2005 et a été vice-présidente du groupe PS-JS-PSA entre 2017 et 2021. Présidente de l’Union syndicale de la ville de Berne et environs pendant de longues années, cette fervente syndicaliste remplit également la fonction de vice-présidente de la Commission des finances depuis 2014 ; la politique budgétaire est l’un de ses grands chevaux de bataille. Son arrière-plan syndicaliste a beaucoup marqué son travail parlementaire. Au cours des seize années qu’elle a passé au sein d’un Grand Conseil à dominance bourgeoise, Béatrice Stucki a malgré tout enregistré de nombreux succès. Elle est notamment parvenue à assurer des augmentations de salaire régulières pour les enseignants dans le cadre du changement des caisses de pension cantonales.

En plus des finances, Béatrice Stucki était aussi particulièrement engagée dans le domaine de la formation et des affaires sociales. Depuis 2014, elle était membre suppléant au sein de la Commission de la formation et a milité pour l’introduction définitive du Lehrplan 21. L’approbation par le Parlement de l’ouverture d’un foyer pour jeunes filles est un autre de ses succès appréciables. Revenant sur son engagement, Béatrice Stucki déclare : « Le travail politique est une formidable école des institutions politiques ! Et c’est une excellente façon d’agir, au lieu d’en être réduit à faire le poing dans sa poche en matière de politique. » Le groupe PS-JS-PSA remercie Béatrice Stucki pour son énorme travail et son engagement de longue haleine et lui présente ses meilleurs vœux pour l’avenir.

C’est Edith Siegenthaler qui lui succédera au Grand Conseil. Le groupe se réjouit de collaborer avec cette citoyenne de la ville de Berne compétente et engagée. Edith Siegenthaler est membre du parlement de la ville de Berne depuis 2016 et actuellement présidente de la commission de surveillance du conseil de ville. De 2013 à ce printemps, elle a codirigé le PS Ville de Berne. Cette historienne de 38 ans est présidente de l’association cantonale des locataires et travaille comme directrice générale de l’organisation faîtière des associations des femmes protestantes. Au Grand Conseil, elle entend défendre les intérêts des locataires et continuer à promouvoir l’égalité. « Je me réjouis beaucoup de participer à la promotion d’un canton de Berne solidaire au Grand Conseil, » déclare-t-elle au sujet de ses nouvelles fonctions.

Le bon moment pour investir

Communiqué de presse

Malgré la crise du coronavirus, la situation financière du canton de Berne est bonne. Il s’agit maintenant d’enfin augmenter les investissements, afin d’éviter tout nouveau report de projets de construction dans la formation ou de mise en œuvre de la stratégie pénitentiaire. Le PS du canton de Berne s’oppose fermement au jeu de la concurrence causée par toute priorisation en matière d’investissements dans la construction.

Le PS du canton de Berne reconnaît que le Conseil-exécutif ne cède pas aux pressions de la droite et renonce à d’éventuelles mesures de réduction budgétaire. Cela se justifie sur le plan économique. Un programme de démantèlement serait particulièrement calamiteux compte tenu de la crise sanitaire actuelle. Dans une logique anticyclique, il faut au contraire que le canton investisse davantage. Le PS du canton de Berne ne peut donc pas suivre le Conseil-exécutif quand il freine des quatre fers en matière d’investissement dans la construction, en fixant des priorités. Le risque existe que des chantiers urgents dans le domaine de la formation ou la mise en œuvre de la stratégie pénitentiaire se fassent concurrence et soient fortement ralentis. Les campus de formation ne doivent plus être différés. Et il y a un retard considérable à rattraper en matière d’exécution des mesures judiciaires. Le canton s’est notamment vu notifier à plusieurs reprises des reproches de la part de la Commission nationale de prévention de la torture à propos des conditions de vie dans certaines prisons.

Le canton dispose de la marge de manœuvre financière nécessaire pour procéder à ces investissements. Malgré la pandémie, l’augmentation du chômage a été inférieure aux inquiétudes et l’économie a mieux résisté que prévu, certaines entreprises ont même réussi à générer une plus forte valeur ajoutée ; on peut donc s’attendre à des recettes fiscales suffisantes. Le PS se déclare favorable à ce que le solde du Fonds des distributions du bénéfice de la BNS et du Fonds d’investissements hospitaliers soit utilisé pour les investissements futurs, d’autant plus que des distributions supplémentaires du bénéfice de la Banque nationale se profilent à l’horizon. Ces ressources ne doivent plus servir à réduire la dette comme c’est le cas aujourd’hui, mais au contraire être investies dans des projets cantonaux d’importance. Avec des taux d’intérêt qui restent extrêmement bas, un endettement supplémentaire se révélerait même intéressant pour le canton. Maintenant que certains investisseurs doivent se défendre contre les taux négatifs et les frais, le canton peut tirer avantage de cette situation pour réaliser des investissements supplémentaires. Selon le co-président Ueli Egger, « cela fait bien trop longtemps que le canton de Berne gaspille de l’argent pour réduire sa dette. Il est temps qu’il utilise ses ressources pour investir davantage. Cela profitera à l’ensemble de la population. »

Karin Fisli et Ursula Zybach élues vice-présidentes du groupe PS-JS-PSA

Communiqué de presse

Le groupe PS-JS-PSA a élu deux nouvelles vice-présidentes en les personnes de Karin Fisli et Ursula Zybach. Elles remplaceront le président fraîchement élu Stefan Jordi ainsi que Béatrice Stucki.

Le PS-JS-PSA a élu deux vice-présidentes à l’occasion de sa séance de groupe. L’élection de Stefan Jordi à la présidence du groupe et la démission de Béatrice Stucki laissaient vacants les deux sièges de la vice-présidence. Parmi les quatre candidates, ce sont Ursula Zybach de Spiez et Karin Fisli de Meikirch qui ont remporté les suffrages du groupe. Elles dirigeront donc le groupe avec Stefan Jordi dès le 1er juillet 2021.

Ursula Zybach est députée au Grand Conseil depuis 2014, et en a assumé la présidence en 2017/2018. Mi-juin, elle reprendra la vice-présidence de la Commission de la santé et des affaires sociales. Âgée de 53 ans, cette ingénieure en technologie alimentaire EPF est aussi vice-présidente de Spiez, sa commune de domicile. Elle est également présidente de Santé publique Suisse et de l’Association cantonale bernoise d’aide et de soins à domicile. Ursula Zybach se réjouit vivement de ce nouveau défi : « Je souhaite donner plus de visibilité aux succès remportés par le groupe pour que la population sache que nous apportons des solutions politiques pour tous, sans privilèges. »

Karin Fisli, quant à elle, est députée au Grand Conseil et membre de la Commission des institutions politiques depuis 2018. Âgée de 38 ans, cette appenzelloise d’origine vit à Meikirch avec son partenaire et leurs deux enfants. Elle est conseillère communale de sa commune et enseigne dans le primaire. Elle est aussi vice-présidente de comité de la garderie Stochennest à Grossaffoltern. Karin Fisli se réjouit aussi beaucoup de son nouveau rôle : « J’entends faire ma part pour l’avancement du groupe PS-JS-PSA. Je veux défendre nos valeurs avec l’ensemble du comité et des membres du groupe. »

Un Jurassien bernois de gauche pour représenter tout le canton de Berne

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne félicite vivement son député Hervé Gullotti pour son élection à la présidence du Grand Conseil. Le Jurassien bernois socialiste devient ainsi le premier citoyen du canton pour un an. Le PS considère cette année de présidence comme une opportunité de mettre en avant la partie francophone du canton.

Le PS du canton de Berne félicite vivement son député Hervé Gullotti pour son élection à la présidence du Grand Conseil. Âgé de 48 ans et secrétaire communal de Tramelan, le Jurassien bernois socialiste devient le premier citoyen du canton pour un an. Durant son année de présidence, il entend donner une voix aux francophones et plus généralement améliorer le bilinguisme. Après la décision du départ de Moutier, il convient maintenant de renforcer la minorité francophone, que ce soit dans le Jura bernois, à Bienne ou dans le reste du canton. Hervé Gullotti : « Je suis socialiste de cœur, c’est évident, mais je serai le président du Grand Conseil de toute la population bernoise – quelle que soit l’appartenance politique ou la langue. »

Douze ans se sont écoulés depuis la dernière présidence tenue par le Jura bernois. Il s’agissait déjà d’une socialiste en la personne de Chantal Bornoz Flück de La Heutte. Cela confirme le solide attachement qui lie le socialisme aux francophones et particulièrement au Jura bernois. Le coprésident Ueli Egger se réjouit beaucoup de l’élection du socialiste de Tramelan. L’année de présidence d’Hervé Gullotti est une formidable opportunité de mettre en avant la partie francophone du canton. Ueli Egger : « Notre canton doit se remettre à investir davantage, notamment dans la santé et la formation. Cela vaut pour l’ensemble du canton, mais surtout pour le Jura bernois. »

Stefan Jordi élu président du groupe PS-JS-PSA

Communiqué de presse

Le groupe PS-JS-PSA a élu son nouveau président en la personne de son vice-président Stefan Jordi. Il prendra la succession d’Elisabeth Striffeler qui quitte le Grand Conseil à fin juin.

Lors de sa séance précédant la session d’été, le groupe PS-JS-PSA a élu à l’unanimité son nouveau président en la personne de son vice-président Stefan Jordi. Il remplacera dès juillet la présidente démissionnaire Elisabeth Striffeler qui quitte ses fonctions au sein du Grand Conseil. Ce politologue de 49 ans vit en ville de Berne et travaille comme responsable de la participation régionale et chef adjoint de la section Gestion des déchets radioactifs auprès de l’Office fédéral de l’énergie. Stefan Jordi est président de Pro Vélo du canton de Berne et membre du comité de Fancoaching Berne.

En tant que président du groupe PS-JS-PSA, il souhaite contribuer à faire avancer les positions du PS-JS-PSA au sein du Grand Conseil, objectif qu’il est convaincu de pouvoir atteindre, au vu des nombreuses personnalités compétentes composant le groupe.

Stefan Jordi déclare : « Comme le montre la crise actuelle, une politique socialiste est plus que jamais nécessaire. Des services et des soutiens étatiques efficaces doivent servir à en atténuer les pires conséquences, afin que nous puissions repartir de l’avant. Avec le groupe, je continuerai à me battre pour un canton fort. »

Démission de la présidente du groupe Elisabeth Striffeler

Communiqué de presse

Le groupe PS-JS-PSA au Grand Conseil a pris connaissance avec regret de la démission de sa présidente Elisabeth Striffeler-Mürset. La nouvelle présidence sera élue lors de la session d’été. Karin Berger-Sturm, de Grosshöchstetten, entre au Grand Conseil.

Avec le départ d’Elisabeth Striffeler-Mürset, le groupe PS-JS-PSA ne perd pas seulement sa présidente, mais aussi une femme politique extrêmement compétente et engagée au niveau de la santé. Cette citoyenne de Münsingen représentait le PS au Grand Conseil depuis 2013. À partir de 2017, elle a présidé le second groupe le plus important du Grand Conseil avec beaucoup de sérénité et de rigueur. Simultanément membre de la direction du PS du canton de Berne, elle a aussi contribué à influencer la destinée du parti. Au cours de son mandat, le PS a gagné les élections cantonales avec cinq sièges supplémentaires au Grand Conseil et une augmentation du nombre d’électeur·trices qui a atteint 22,3 %. Gérontologue de métier, elle s’est surtout engagée dans la politique de la santé et de la vieillesse, et a logiquement représenté le PS au sein de la Commission de la santé et des affaires sociales depuis 2014, pour en devenir la présidente à partir de 2017. Elle a donc lutté en première ligne contre la politique de démantèlement antisociale de la majorité de droite. Elle a ainsi remporté quelques belles victoires, notamment dans les soins palliatifs de longue durée. À 63 ans, elle quitte la présidence du groupe ainsi que ses fonctions de députée au Grand Conseil au 1er juillet 2021. Revenant sur son engagement, elle déclare : « Mes électeur·trices m’ont donné la possibilité de défendre leurs intérêts au Grand Conseil et de m’engager pour les plus faibles socialement et les personnes âgées. Je leur en suis très reconnaissante. C’est avec un grand bonheur que je me suis engagée pour les citoyen·nes du canton. Ce fut une expérience intéressante, riche d’enseignements et inoubliable. »

Le groupe PS-JS-PSA remercie sa présidente pour son énorme travail et son immense engagement durant ces dernières années et lui présente ses meilleurs vœux pour l’avenir. La nouvelle présidence du groupe sera élue lors de la session d’été.

C’est Karin Berger-Sturm, de Grosshöchstetten, qui entrera au Grand Conseil pour succéder à Elisabeth Striffeler-Mürset. Conseillère municipale responsable du dicastère de la formation dans sa commune de 2006 à 2013, elle y a introduit l’école à journée continue et le travail socio-éducatif. Elle s’est engagée en politique il y a 20 ans au sein de la petite mais non moins active section locale du PS et a été membre du groupe central de 2010 à 2020. Le déploiement de plusieurs zones 30 dans son village est un résultat visible de son long engagement pour y limiter le trafic et y améliorer la sécurité. Âgée de 64 ans, mariée et mère de trois enfants adultes, biologiste et apicultrice, elle travaille comme cheffe de projets dans le domaine de la formation continue au département « Santé et intégration » de la Croix-Rouge suisse. Elle est engagée bénévolement au sein du comité de l’Association bernoise des écoles de musique (ABEM) et de l’ATE du canton de Berne et comme mentor pour l’intégration des réfugiés sur le marché du travail. Karin Berger-Sturm se réjouit beaucoup de ce nouveau défi au niveau cantonal : « Je vais continuer à m’engager en faveur de l’égalité des chances d’accès à la formation, à l’assistance et à la culture dans tout le canton, ainsi que pour une politique durable et concrète de l’environnement et des transports – pour chacun de nous ! »

Pour une majorité de gauche dans le canton de Berne !

Communiqué de presse

Lors de son congrès en ligne, le PS du canton de Berne a nommé Evi Allemann, Christoph Ammann et Erich Fehr candidats pour les élections au Conseil-exécutif 2022. En s’associant aux Verts, le PS entend obtenir quatre sièges et récupérer la majorité de gauche. Le canton a besoin d’un changement pour un avenir social et durable.

Le PS du canton de Berne a nommé ses candidats pour les élections au Conseil-exécutif 2022 lors de son congrès en ligne. Avec les deux candidats sortants Evi Allemann et Christoph Ammann et Erich Fehr qui se présente pour la première fois, le PS présente aux électeurs un trio extrêmement solide et compétent. En s’associant aux Verts, le PS entend obtenir quatre sièges et récupérer la majorité de gauche. Erich Fehr, candidat au Conseil-exécutif : « Le canton de Berne mérite une majorité de gauche ! La crise du coronavirus a montré clairement l’importance d’un service public performant et durable. La population de ce canton a besoin de perspectives d’avenir sociales et durables. »

Les élections cantonales précédentes ont montré que c’est en présentant des personnalités solides et une équipe homogène que la gauche est le plus susceptible de gagner. Avec ses trois candidats, le PS réunit les conditions nécessaires pour obtenir une majorité de gauche. Il s’agit maintenant de saisir cette chance. « Notre principal objectif est d’obtenir la majorité au Conseil-exécutif », insiste la coprésidente du parti, Mirjam Veglio. « Nous n’y parviendrons que si nous présentons une liste commune des meilleures candidatures, sans tenter d’expérimenter. » « La population du canton a besoin de retrouver une majorité de gauche – surtout après la crise du Covid », souligne Ueli Egger, coprésident du parti. « Il est de notre devoir de considérer la situation actuelle comme une opportunité de changement. »

Le comité directeur et de la direction du parti ont été réélus dans leur ensemble. Le congrès a pris congé d’Elisabeth Striffeler, qui quittera la présidence du groupe PS-JS-PSA à fin juin, et de Matteo Langenegger en les remerciant pour tout le travail accompli. Les délégués ont aussi décidé des consignes de vote en vue des votations du 13 juin. Le parti du PS du canton de Berne se déclare favorable à la loi CO2, la loi COVID-19, l’initiative pour une eau potable propre et l’initiative sur les pesticides. Seule la loi antiterroriste n’a pas trouvé grâce aux yeux des délégués.

Près de 20’000 signatures pour le congé parental

Communiqué de presse

Communiqué de presse du comité pour un congé parental cantonal

Les parents du canton peuvent se réjouir : aujourd’hui, le Comité congé parental a déposé son initiative pour un congé parental cantonal auprès de la chancellerie d’État. Malgré les conditions difficiles, l’initiative a très nettement abouti avec 19’962 signatures. 

Aujourd’hui, le Comité congé parental a déposé les signatures authentifiées pour l’initiative pour un congé parental cantonal lors d’une action devant la chancellerie d’État. Malgré des conditions rendues difficiles par la pandémie de coronavirus, 19’962 signatures ont pu être authentifiées, un chiffre dépassant nettement le nombre de 15’000 signatures nécessaires. Cela prouve que la population de notre canton souhaite un congé parental digne de ce nom. La présidente du comité et députée socialiste au Grand Conseil Tanja Bauer déclare : « Cette initiative a très nettement abouti malgré les conditions difficiles. Cela montre clairement la volonté des Bernoises et des Bernois d’avoir un véritable congé parental ! »

La pandémie de coronavirus a aussi eu des répercussions sur la collecte de signatures. Le nombre de griffes nécessaires a été dépassé à l’issue d’un formidable sprint final. Mirjam Veglio, co-présidente du PS du canton de Berne : « Nos membres ont montré un engagement hors du commun. Mieux concilier la famille et le travail est un objectif essentiel pour le PS. » L’initiative a reçu un accueil particulièrement favorable dans les régions urbaines, mais un grand nombre de signatures ont aussi pu être récolté dans les régions rurales. Maurane Riesen, députée PSA au Grand Conseil : « C’est le canton dans son ensemble qui a besoin d’un véritable congé parental. Grâce à notre bon réseau régional, nous sommes aussi parvenus à collecter de nombreuses signatures dans le Jura bernois. »

L’initiative doit permettre d’introduire un congé parental cantonal de 24 semaines, en plus du congé maternité et du congé paternité déjà en place sur le plan fédéral. Chaque parent aurait ainsi un droit individuel de six semaines, les parents se répartissant librement les 12 semaines restantes, leur permettant de participer tous deux aux soins et aux tâches ménagères. Les pères en particulier s’investiraient davantage auprès de l’enfant et assumeraient plus de responsabilités dans sa prise en charge. David Stampfli, député socialiste au Grand Conseil : « Aujourd’hui, les deux parents veulent s’investir pour leurs enfants. Lors de la collecte de signatures, nous avons constaté que les jeunes hommes ont été particulièrement nombreux à signer l’initiative. »

Erich Fehr se présente pour le siège de Beatrice Simon

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne dispute le siège de Beatrice Simon en présentant le maire de Bienne Erich Fehr. Un avenir plus social et plus écologique : c’est ce à quoi Eric Fehr aspire pour le canton de Berne, en collaboration avec les trois membres sortants roses-verts du gouvernement. Notre canton a besoin de retrouver une majorité rose-verte !

Âgé de 52 ans, Erich Fehr est maire de Bienne depuis 2011. Marié, il est employé de commerce de métier et titulaire d’un Executive Master of Public Administration. Ses priorités politiques sont notamment la politique budgétaire et la politique économique. Erich Fehr déclare au sujet de sa candidature : « Le canton de Berne a besoin d’un changement de cap vers un avenir plus social et plus écologique. Je souhaite redonner une voix au Seeland et à la ville de Bienne au sein du gouvernement bernois. De plus, en tant que Bernois, je suis habitué à jeter des ponts entre les francophones et les germanophones, qualité qui sera fort utile ces prochaines années après la votation de Moutier. »

Mirjam Veglio, coprésidente du PS du canton de Berne, se félicite vivement de cette candidature de valeur : « Avec Erich Fehr, nous avons une chance unique de pouvoir reconquérir la majorité rose-verte, garante d’une politique qui vise le bien de tous et non le profit de quelques-uns. » Ces quelques cinq ans de majorité bourgeoise au gouvernement ont démontré à l’évidence  que le canton ne peut pas continuer dans cette voie. Lors de son congrès du 3 février dernier, le PS du canton de Berne a décidé de se lancer dans la course des élections au Conseil-exécutif 2022 avec trois candidats du sérail et avec les Verts.

À l’expiration du délai de candidature, deux personnes avaient manifesté leur intérêt : le député au Grand Conseil Hervé Gullotti de Tramelan et le maire de Bienne Erich Fehr. Au fil des discussions, tous les intéressés sont arrivés à la conclusion que le meilleur moyen d’obtenir la majorité de gauche tant convoitée était de briguer le siège laissé vacant par Beatrice Simon. Le vice-président du Grand Conseil, Hervé Gullotti déclare : « Le principal objectif est d’obtenir la majorité rose-verte. Je retire donc volontiers ma candidature en faveur d’Erich Fehr. Parfaitement bilingue, il connaît les préoccupations des francophones du canton dans toute leur diversité. Quant à moi, je vais me concentrer sur la présidence du Grand Conseil. »

La décision finale concernant la nomination des candidats aux élections au Conseil-exécutif 2022 sera prise lors du congrès du PS du canton de Berne du 29 mai 2021. Les deux membres socialistes sortants du gouvernement Evi Allemann et Christoph Ammann souhaitent se représenter aux côtés d’Erich Fehr. Avec les Verts, ils entendent gagner les quatre sièges pour la majorité rose-verte afin de redonner au canton de Berne un visage plus social et plus écologique.