Pas de détention pour les mineurs !

Avatar of Adminis Adminis - 05. juin 2019 - Communiqué de presse

Le groupe PS-JS-PSA critique sévèrement la loi portant introduction de la loi fédérale sur l’asile et de la loi fédérale sur les étrangers (Li LFAE) et la loi sur l’aide sociale dans le domaine de l’asile et des réfugiés (LAAR). L’accent porte trop sur la répression et trop peu sur l’intégration. Le fait que des mineurs continuent à pouvoir être emprisonnés est particulièrement dérangeant.

La Suisse est la championne d’Europe des expulsions ! Derrière cette image de machinerie bien huilée se cache pourtant une pratique inhumaine. En comparaison intercantonale, les mesures prises par le canton de Berne sont particulièrement dures. Et cela se reflète dans sa loi portant introduction de la loi fédérale sur l’asile et de la loi fédérale sur les étrangers (Li LFAE). En optant pour une pratique d’exécution axée sur la dissuasion et la répression, on en vient à oublier l’aspect humain. La problématique des bénéficiaires de longue durée de l’aide d’urgence n’apparaît pas dans la loi. Et les mineurs entre 15 et 18 ans continuent à pouvoir être emprisonnés. Le groupe PS-JS-PSA désapprouve clairement cette possibilité. De plus, il demande que les familles dont au moins un enfant fréquente l’école primaire n’aient pas à déménager dans un logement d’urgence jusqu’à leur départ. Cela évite que les enfants aient à changer une nouvelle fois d’école.

La nouvelle loi sur l’aide sociale dans le domaine de l’asile et des réfugiés (LAAR) se caractérise par la méfiance envers les réfugiés reconnus et les personnes admises à titre provisoire. Elle ne tient pas assez compte des aspects d’intégration, dont nous avons pourtant un urgent besoin. Le groupe PS-JS-PSA exige donc que l’hébergement en logement collectif soit limité dans le temps. Au contraire, la promotion et la planification de l’intégration individuelle doivent être améliorées, elles sont indispensables pour une intégration rapide et durable. De plus, l’aide économique pour les personnes dans le besoin ne devrait pas être réduite arbitrairement. Sans compter que les futurs partenaires régionaux auront du pain sur la planche et seront soumis à une énorme pression sur les coûts de la part du canton.

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