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Ursula Marti quitte ses fonctions de présidente

Communiqué de presse

C’est avec beaucoup de regret que le PS du canton de Berne prend note du départ de sa présidente, Ursula Marti, et de son vice-président, Roberto Bernasconi. La recherche de leurs successeurs respectifs a été confiée à une commission créée pour l’occasion par la direction du PS du canton de Berne. Ursula Marti a été élue présidente du PS du canton de Berne le 5 novembre 2014. Depuis, elle a su positionner le parti comme une force de gauche avec laquelle il faut compter, qui se porte garante de la justice sociale et qui entend faire avancer le canton en promouvant une formation de qualité, l’innovation, le progrès écologique et l’ouverture sociopolitique. Deuxième femme élue à la tête du parti cantonal, Ursula Marti a fait de l’égalité entre les hommes et les femmes l’un de ses chevaux de bataille. Au cours de ses quatre ans de fonction, le parti a réalisé d’excellents scores aux élections nationales et cantonales, spécialement lors des élections au Grand Conseil 2018, où le PS a gagné 3,1 points de pourcentage et 5 sièges. Elle a en outre plusieurs victoires importantes à son actif : notamment le non à la RIE II, qui n’a rencontré un score aussi élevé nulle part ailleurs que dans le canton de Berne, ainsi que le référendum sur les subsides. Ursula Marti a prévu de quitter ses fonctions en automne 2018 : « Le succès remporté aux élections au Grand Conseil a été une énorme satisfaction et la confirmation que le PS du canton de Berne est dans la course. Après quatre ans de présidence, le temps est venu pour moi de laisser ma place à des forces neuves. » Ursula Marti poursuivra son engagement politique au sein du Grand Conseil ; elle entend lutter avant tout au niveau de la politique budgétaire et pour certaines problématiques d’ordre politique, comme l’amélioration des possibilités de conciliation de la famille et du travail. Robert Bernasconi, vice-président du parti, quittera ses fonctions en même temps qu’Ursula Marti. Elu le 30 janvier 2013, Robert Bernasconi a surtout représenté la voix de la partie francophone du parti. Durant ces cinq dernières années, il n’a eu de cesse d’inciter le parti à vivre activement le bilinguisme. Dans ses fonctions de vice-président, Roberto Bernasconi travaillait souvent dans les coulisses et se mettait volontiers au service du parti. Après son retrait du Grand Conseil et son nouveau poste de directeur d’école, le temps est aussi venu pour lui de quitter ses fonctions de vice-président. La direction du PS du canton de Berne regrette vivement le départ d’Ursula Marti et de Roberto Bernasconi, et les remercie tout deux pour leur engagement inlassable au service du parti. Elle a confié la recherche de leurs successeurs respectifs à une commission créée spécifiquement pour l’occasion, laquelle sera présidée par la présidente du groupe Elisabeth Striffeler. L’élection de la nouvelle présidence est prévue lors du congrès du 7 novembre 2018 à Berne.

Projet populaire pour une aide sociale efficace

Communiqué de presse

Comité «Pour une aide sociale efficace»

Une large alliance d’associations et de partis lance un projet populaire pour une aide sociale efficace. Le comité « Aide sociale efficace » n’est pas d’accord avec les coupes dans l’aide sociale décidées par le Grand Conseil. Mais au lieu de simplement lancer un référendum, il propose un certain nombre de mesures nettement plus efficaces qui sont aussi profitables aux bénéficiaires de l’aide sociale. Lors de sa session de mars, le Grand Conseil a adopté le projet de révision de la loi sur l’aide sociale, lequel prévoit des coupes de 8 %, voire de 30 % pour certaines personnes, sur le forfait pour l’entretien. Une large alliance de fédérations, associations et partis refuse ce plan d’austérité et a décidé de lui opposer un projet populaire constructif. La révision de la loi sur l’aide sociale approuvée par le Grand Conseil est pour une large part un démantèlement des prestations. Cela touchera avant tout les enfants et les jeunes, qui représentent un tiers des personnes prises en charge par l’aide sociale. La majorité bourgeoise au Parlement espère ainsi d’une part réduire les dépenses du canton et d’autre part encourager les bénéficiaires de l’aide sociale à réintégrer le monde du travail en leur mettant la pression. Le comité « Aide sociale efficace » doute que ce soit en leur coupant les vivres que ces derniers vont retrouver plus vite un emploi. Il vaudrait mieux commencer par créer les places de travail nécessaires, et donner aux bénéficiaires de l’aide sociale la possibilité de se perfectionner pour faire la différence sur le marché de l’emploi. La révision de la loi sur l’aide sociale attribue déjà plus de poids au rôle de l’économie ; nous reprenons cette idée dans notre projet, mais le comité demande également que le canton propose une offre ciblée de perfectionnement professionnel pour aider les personnes à l’aide sociale à retrouver un emploi. Il faudrait en outre que les chômeurs de plus de 55 ans ne soient plus soutenus par l’aide sociale, mais qu’ils reçoivent des prestations complémentaires à l’AVS/AI. Ce serait une bonne manière de traiter ces personnes dans le respect de leur dignité tout en leur évitant de tomber dans la pauvreté. Enfin, le comité réclame des prestations d’appoint conformes aux taux de la Conférence suisse des institutions d'action sociale (CSIAS) reconnus dans toute la Suisse. De cette façon, il y aurait à long terme moins de gens dépendants de l’aide sociale, ce qui serait tout bénéfice, et pour eux et pour les finances du canton, et laisserait en même temps plus de moyens pour donner aux personnes encore à l’aide sociale un soutien suffisant pour vivre dignement. Le comité commencera la collecte de signatures le 18 avril avec la publication du projet populaire dans la feuille d’avis officielle. Il est convaincu qu’il parviendra à récolter les 10’000 signatures attestées nécessaires dans le délai de trois mois imparti.   Le comité « Pour une aide sociale efficace » PS du canton de Berne | Les Verts du canton de Berne | PEV du canton de Berne | AvenirSocial | KABBA | Angestellte Bern | Organisation faîtière des institutions sociales Bienne et région OIS | Juristes démocrates de Berne | GAP | Union syndicale du canton de Berne | GMS | Ja! | JS | Jeunes Verts | Comité Stop aux coupes | Kriso | Netzwerk Soziokultur Bern | PST | Eglises réformées Berne-Jura-Soleure | Verkehrt | SSP

Construisons l'avenir ensemble

Communiqué de presse

Le PS affiche une croissance de 3.1 % et obtient 5 sièges supplémentaires au Grand Conseil. De nouvelles majorités sont donc à nouveau possibles. Le PS se réjouit de constater que sa lutte en faveur d’un canton de Berne social et écologique a su convaincre les électeurs. Les bourgeois ont été sanctionnés à juste titre pour leurs mesures d’économie implacables. Fort de ce succès, le PS s’engagera pour qu’il n’y ait plus d’autres coupes. Le PS s’est engagé avec énergie en faveur d’un canton de Berne social et écologique et contre les douloureuses mesures d’économie décidées lors de la session de novembre 2017. Cet engagement a été récompensé dans les urnes par la population bernoise qui ressent l’impact de ces mesures d’austérité, ce qui l’a conduite à cette mobilisation réjouissante. Le peuple a bien compris la politique bourgeoise : des baisses d’impôts qui ne profitent qu’aux plus riches, alors que les prestations en faveur d’une large frange de la population se réduisent comme peau de chagrin. Le PS est très satisfait d’avoir obtenu 5 sièges supplémentaires et remporté 3.1 % des voix. Ce succès électoral laisse entrevoir de nouvelles majorités au sein du Grand Conseil. Cela montre que le travail accompli jusqu’ici est reconnu par le peuple. Grâce à cette nouvelle faction, le PS entend mener une politique d’avenir au lieu d’une politique d’austérité. Les raisons de cette victoire électorale doivent encore être analysées, mais il est d’ores et déjà clair que le PS a pu mieux exploiter son potentiel dans les urnes que par le passé. Le PS se sent conforté dans son travail et continuera à lutter pour un canton de Berne pour tous, sans privilèges. Un grand merci à tous les électeurs et électrices qui ont donné leur voix au PS, aux candidats et candidates qui ont fait campagne d’arrache-pied ainsi qu’à tous les bénévoles pour leur énorme soutien. Ce succès n’aurait pas été possible sans eux.

Les bourgeois doivent prendre leurs responsabilités

Communiqué de presse

Le PS et les Verts du canton de Berne félicitent ses quatre candidats au Conseil-exécutif Evi Allemann, Christoph Ammann, Christophe Gagnebin et Christine Häsler pour leurs très bons résultats et les remercient pour leur campagne engagée. La non-élection de Christophe Gagnebin est regrettable. Les partis bourgeois doivent maintenant prendre leurs responsabilités et cesser les économies stériles. Les quatre candidats au Conseil-exécutif roses-verts Evi Allemann, Christoph Ammann, Christophe Gagnebin et Christine Häsler avaient pour ambition de récupérer la majorité, hélas sans succès. La prochaine législature se déroulera à nouveau sous majorité bourgeoise, dont la politique se caractérise par le triomphe unilatéral des intérêts individuels de personnes déjà privilégiées, au détriment du reste de la population et du développement durable du canton. Même si cela n’a pas suffi pour obtenir la majorité, l’équipe rose-verte enregistre tout de même un joli succès avec l’élection de Evi Allemann, Christoph Ammann et Christine Häsler, lesquels mettront tout en œuvre pour donner une voix à la minorité en faveur d’un canton de Berne social et écologique. Les raisons de ces résultats électoraux doivent encore être analysées. Les partis bourgeois doivent maintenant assumer leurs responsabilités et cesser les économies stériles. Le PS et les Verts du canton de Berne remercient Christoph Ammann, Evi Allemann, Christine Häsler et Christophe Gagnebin pour la formidable énergie qu’ils ont déployée durant la campagne. Un grand merci également à tous les bénévoles qui ont œuvré d’arrache-pied pour le PS et les Verts tout au long de cette campagne.

Gros investissements dans les transports publics

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne se réjouit que le crédit pour le tram Berne - Ostermundigen ait été accepté. Cette nouvelle ligne de tram constitue un investissement important dans les transports publics qui sera profitable au développement économique de l’ensemble du canton. Résultat tout aussi réjouissant : le net refus de l’initiative No Billag et de l’initiative sur le Lehrplan 21. Le PS du canton de Berne se réjouit que le crédit pour le tram Berne - Ostermundigen ait été accepté. En votant oui, le canton de Berne a su démontrer sa solidarité avec la ville et la région de Berne. La nouvelle ligne de tram constitue un investissement important dans les transports public qui sera profitable pour l’ensemble du canton. La région Berne-Mittelland est le principal moteur économique du canton. Le tram ne va pas simplement relier deux communes : il va surtout donner à tout le canton l’accès à de nouveaux emplois, développements et innovations. Le PS se félicite du non catégorique à l’initiative sur le Lehrplan 21. Ce résultat exprime une volonté claire à l’égard de l’harmonisation du système scolaire en Suisse alémanique. Il s’agit à présent de s’activer pour mettre scrupuleusement en œuvre le plan d’études. Le PS s’engage pour une offre de formation large et diversifiée qui profite à tous les enfants et leur offre des chances égales. Le net refus opposé à l’initiative No Billag donne un signal explicite en faveur de l’indépendance du paysage médiatique suisse. Un oui à l’initiative aurait non seulement mis la SSR en péril, mais aussi les médias régionaux comme Telebärn, Telebielingue ou d’autres radios locales. Le PS s’engagera à l’avenir aussi pour une grande diversité médiatique. Compte tenu de ce contexte difficile, le PS peut très bien imaginer la mise en place d’une promotion des médias au niveau cantonal. Le PS réclame également une ATS forte, qui constitue avec son service de base indépendant l’épine dorsale d’une couverture médiatique de qualité dans tous les médias.

Le PS lance deux référendums contre la loi sur les impôts et la loi sur l’aide social

Communiqué de presse

Les délégués du PS du canton de Berne se sont nettement prononcés en faveur du lancement de deux référendums contre la révision de la loi sur les impôts et celle de la loi sur l’aide sociale. Un autre point essentiel a été l’adoption d’une résolution sur la numérisation qui demande que tous puissent tirer profit des nouvelles technologies. Par ailleurs, le PS Migrant-e-s a été admis comme nouvelle unité organisationnelle, et les délégués ont décidé des consignes de vote en vue des votations du 4 mars. Lors du congrès qu’il a tenu aujourd’hui, le PS du canton de Berne a débattu de la révision des deux lois sur les impôts et sur l’aide sociale. Les délégués se sont clairement prononcés en faveur du lancement d’un référendum contre chacun des deux projets de lois si la session de mars devait ne pas aboutir à des modifications positives. La présidente du parti Ursula Marti a expliqué sans détour que « le PS ne permettra pas qu’il soit fait des économies sur le dos des plus pauvres pour faire des cadeaux fiscaux aux plus riches. Nous sommes prêts à lancer ces deux référendums. » Lors de son discours devant le congrès, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a notamment évoqué les écarts de rémunération qui existent encore entre les femmes et les hommes : « Non seulement de telles différences salariales sont inacceptables pour chacune des femmes concernées, mais c’est également un scandale au niveau social et politique, car cette disparité de salaire n’est rien moins que le reflet d’une attitude déplorable : la femme a moins de valeur que l’homme. » Une grande partie du congrès a été consacrée à la question de la numérisation. Dans son exposé, Markus Maurer a souligné l’importance d’une action politique dans ce domaine. Lors des discussions qui ont suivi, les trois candidats PS au Conseil-exécutif Evi Allemann, Christoph Ammann et Christophe Gagnebin ont plaidé pour une grande prudence dans la gestion de la révolution numérique. Les délégués ont ensuite adopté une résolution demandant que tous puissent trouver un bénéfice dans la numérisation croissante de la société, et que la priorité soit donnée à la protection du travail et à la sécurité des données. Par ailleurs, le PS Migrant-e-s du canton de Berne a officiellement été admis comme unité organisationnelle du PS du canton de Berne. Ses co-présidents Nazan Walpoth et Ivan Kolak ont expliqué les objectifs de cette organisation, qui vise une meilleure participation et représentation des personnes issues de l’immigration au niveau politique. Le PS Migrant-e-s du canton de Berne est largement positionné et s’implique déjà activement dans la politique bernoise, notamment pour les prochaines élections au Grand Conseil. Les délégués ont aussi décidé des consignes de vote en vue des votations du 4 mars. C’est un non unanime à l’initiative No Billag et à l’initiative sur le plan d’études germanophone (Lehrplan 21), tout comme un oui sans équivoque au tram Berne-Ostermundigen et au régime financier 21 qui ont passé la rampe.

Construisons l'avenir ensemble

Communiqué de presse

Conférence de presse pour les élections au Grand Conseil 2018

Le PS veut renforcer ses rangs lors des élections au Grand Conseil du 25 mars 2018 et provoquer un changement de tendance à gauche. Le parti entend œuvrer au renforcement du canton et l’armer pour l’avenir en investissant dans la formation, l’innovation, la santé et l’intégration, et mener une politique écologique en matière d’énergie, de transports et d’urbanisme. La devise de cette campagne est « Construisons l’avenir ensemble! » : de fait, les économies délirantes décidées par le camp bourgeois nous entraînent dans une spirale négative et une société à deux vitesses. Les bons résultats électoraux obtenus par le parti sur le plan communal et l’augmentation du nombre de ses membres prouvent que le PS jouit d’un solide soutien auprès de la population. C’est donc avec confiance qu’il se lance dans la bataille électorale. Lors de sa conférence de presse d’aujourd’hui, le PS du canton de Berne a présenté ses objectifs et sa campagne pour les élections au Grand Conseil du 25 mars prochain. Le parti compte 243 candidats répartis sur 16 listes, sans compter quatre listes JS. En présentant des listes hommes et femmes séparées, il est le seul parti à afficher une représentation des sexes équilibrée tant au niveau de ses candidats qu’à celui de ses élus actuellement en place. Il se lance dans la campagne avec la devise « Construisons l’avenir ensemble », car il est convaincu que ce n’est pas de coupes délirantes, rétrogrades et délétères telles que nous proposent les bourgeois dont notre canton a besoin, mais bien plutôt d’investissements pour l’avenir. Ursula Marti, présidente du parti, est très claire sur ce point : « Le PS bénéficie d’un fort ancrage auprès de la population ; nous ressentons un grand soutien de sa part pour notre politique sociale et constructive, centrée sur l’humain, et qui table sur l’innovation pour faire avancer le canton. » Le PS entend augmenter sa proportion de voix de 3 % pour atteindre 22 % des voix. Pour ce faire, il misera à nouveau sur sa base, en contactant personnellement ses électrices et électeurs par téléphone et en menant des actions de rue efficaces. Au niveau thématique, le PS s’appuie sur sa plateforme électorale pour faire avancer sa cause dans la formation, le travail, l’innovation, la santé, la sécurité sociale, l’intégration, les transports, l’aménagement du territoire ou l’énergie ; le parti est résolu à investir dans le développement de ces différents domaines. Les défis qu’il entend relever sont notamment une meilleure conciliation de la vie de famille et de la vie professionnelle, des primes maladie qui ne dépassent pas 10 % du revenu des ménages et la promotion des énergies renouvelables. « Au lieu de baisses d’impôts qui ne profitent qu’à quelques-uns, nous voulons des investissements qui apportent un réel avantage à toute la population », insiste la vice-présidente du parti Margrit Junker Burkhard. Malgré sa position minoritaire au Grand Conseil, le PS a régulièrement réussi à faire passer d’importants dossiers : loi sur les constructions, loi sur la participation à BKW, loi sur l’énergie ou loi sur l’encouragement de l’innovation. Il a également su obtenir de belles avancées sur l’amélioration de l’accueil à l’enfance avec l’augmentation du montant des frais de garde déductible des impôts, l’encouragement des familles de jour et de l’encadrement pendant les vacances. Il a également remporté deux votations populaires importantes avec le non retentissant des Bernois à la RIE III et la victoire du référendum contre la réduction des subsides d’assurance maladie. Par contre, la présidente de groupe Elisabeth Striffeler doit bien admettre qu’un vent glacial souffle sur la politique sociale et de santé du canton : « Les coupes décidées lors de la session de novembre montrent que la majorité bourgeoise ne manifeste plus aucun respect envers les personnes âgées, malades ou pauvres. » Les texte de la conférence de presse Plateforme électorale

Un plan pour Berne

Communiqué de presse

Lors de leur conférence de presse d’aujourd’hui à Bienne, le PS et les Verts du canton de Berne ont présenté leurs candidats Evi Allemann, Christoph Ammann, Christophe Gagnebin et Christine Häsler, et dévoilé leur campagne pour les élections au Conseil-exécutif du 25 mars 2018. Grâce à cette solide équipe, les deux partis roses-verts entendent récupérer la majorité au gouvernement bernois. Les quatre candidats roses-verts au Conseil-exécutif Evi Allemann, Christoph Ammann, Christophe Gagnebin et Christine Häsler se sont présentés devant les médias ; ils ont expliqué les motivations qui les ont poussés à poser leur candidature. Ursula Marti, présidente du PS cantonal, et Natalie Imboden, co-présidente des Verts cantonaux, ont pour leur part décrit le contenu de la campagne prévue pour ces prochaines élections. A l’opposé des partis bourgeois, qui ont manifestement enclenché la marche arrière avec leur politique de démantèlement, les deux partis roses-verts proposent un « Plan pour Berne » tourné vers l’avenir. Ce plan en 10 points illustré par des exemples tirés de toutes les régions donne une idée du canton tel qu’ils l’imaginent. Tout le monde doit pouvoir compter sur un réseau social solide et des soins de santé de qualité, des investissements ciblés dans l’innovation et la recherche permettront de renforcer la place économique bernoise, les transports publics et les énergies renouvelables doivent être encouragés, et une formation de qualité offrira à tous de meilleures chances d’avenir. Avec ce programme, un « Plan pour Berne » entend reconquérir la majorité au Conseil-exécutif. Dans sa présentation, Christophe Gagnebin, conseiller municipal et enseignant en école professionnelle à Tramelan, a insisté sur le fait que sa candidature offre un véritable choix aux électeurs pour le siège attribué d’office au Jura bernois. La révolution numérique mérite une attention toute particulière qui lui tient très à cœur : « Nous devons bien préparer les gens à la révolution 4.0. C’est précisément dans les régions à vocation résolument industrielle comme le Jura bernois qu’il faut des mesures pour accompagner la numérisation croissante de la société. » La conseillère nationale Evi Allemann, quant à elle, a souligné l’importance de l’équilibre entre villes et campagne. Le canton de Berne ne pourra progresser que si tout le monde tire à la même corde : « Développer les transports publics permettra de rapprocher les villes, les communes proches des agglomérations et les régions rurales. Mais pour cela, il faut des projets utiles pour toutes les régions, tels que le tram Berne-Ostermundigen ou l’extension du tunnel de base du Lötschberg. » Quant au directeur du Département de l’économie publique en exercice Christoph Amman, il souhaite continuer à s’investir pour renforcer la place économique bernoise : « Grâce à des projets comme le Parc national d’innovation à Bienne, sitem-Insel à Berne ou le Swiss Smart Factory à Ipsach, le canton peut créer de nouveaux emplois. Nos autres cartes maîtresses doivent être des salariés bien formés et des conditions favorisant la conciliation entre vie professionnelle et familiale. » La conseillère nationale verte Christine Häsler a pour sa part relevé l’importance du système de santé et de la sécurité du réseau social : « En tant que représentante d’une région de montagne, il est important pour moi que tout le monde ait accès à des soins de qualité, que ce soit par les soins à domicile ou dans un centre de santé. Je désire également m’engager pour les personnes défavorisées. Nous devons lutter contre la pauvreté, pas contre les pauvres ! » Site web: https://www.planpourberne.ch

Pour une politique de la santé solidaire et visionnaire

Communiqué de presse

Le PS du canton de Berne a exposé aujourd’hui aux médias sa stratégie, ses objectifs et ses exigences pour une politique de la santé orientée vers le futur. Il a aussi présenté un ensemble de mesures s’y rapportant. Le PS veut abandonner les plans d’austérité technocratiques et à courte vue, la recherche du profit et un raisonnement axé sur le marché, et opter pour une politique de la santé orientée vers l’être humain. Le PS du canton de Berne a élaboré une stratégie pour la politique de la santé du canton de Berne. Il incombe en effet à ce dernier de garantir un système de santé de qualité pour l’ensemble de la population. Le PS considère que des efforts importants doivent être fournis, notamment dans les domaines suivants : psychiatrie ambulatoire, soins palliatifs, soutien de l’entourage, traitements superflus/inadéquats en raison d’incitations inopportunes, nombre insuffisant de médecins de famille et de pédiatres, potentiel trop peu exploité en ce qui concerne les spécialistes de la santé non-médecins, ou encore réductions de primes insuffisantes. Il est urgent d’intervenir dans la politique de la santé en abandonnant les plans d’austérité technocratiques pour procéder à des changements durables au profit de toute la population. Le PS exige une politique de la santé qui s’articule autour des personnes. Il critique la politique de droite, qui considère avant tout le système de santé comme un marché et qui accorde des bénéfices aux prestataires privés alors que le service public doit maintenir les secteurs non rentables sous la pression constante des coûts. L’actuel programme d’allègement du gouvernement comprend de nombreuses mesures qui concernent le système de santé. Or, un grand nombre de ces mesures s’avèrent contre-productives. L’objectif consiste plutôt à développer un système efficace à un coût acceptable, au sein duquel les moyens financiers sont investis au bon endroit. Lors d’une conférence de presse, le nouveau document stratégique du PS qui comprend 10 objectifs et 28 exigences dans les domaines de la prévention, des soins, du personnel, du financement et des connaissances/développement a été présenté par les membres suivants : Agnes Nienhaus (experte de la santé et candidate au Grand Conseil), Elisabeth Striffeler (présidente du groupe parlementaire PS/JS/PSA et membre de la Commission de la santé et des affaires sociales (CSoc)), Stefan Jordi (membre du Grand Conseil et de la CSoc) et Ursula Marti (présidente du parti). Un premier ensemble d’interventions concernant les thèmes ci-après sera déposé lors de la session de novembre : Le PS exige le renforcement des offres de traitement ambulatoire en psychiatrie Les mesures de réduction dans les soins psychiatriques non stationnaires et l’introduction de Tarpsy à partir du 1er janvier 2018 risquent fortement d’aggraver dès l’année prochaine les lacunes qui existent déjà dans la chaîne de soins psychiatriques. Une offre suffisante en matière de prestations intermédiaires et ambulatoires est indispensable pour garantir la primauté des soins ambulatoires sur les soins stationnaires et un traitement adapté aux besoins des patientes et des patients. Le PS exige le développement des innovations dans le système de santé Il faut créer un fonds pour renforcer la collaboration entre les différentes institutions de santé et les spécialistes afin d’améliorer la prise en charge et de supprimer les doublons onéreux. Par ailleurs, les soins de base et les soins d’urgence dans les régions doivent tenir compte de la spécialisation croissante et du manque de spécialistes. Les centres de santé, les équipes de soins palliatifs mobiles ou les offres de gestion des soins sont des exemples connus de ce type de modèles de soins. Le PS exige la suppression des incitations inopportunes dans le domaine de la santé Le PS exige un rapport sur les incitations inopportunes dans le système de santé qui sont contraires aux intérêts des patients et qui peuvent conduire à des soins inadaptés ou augmenter le volume des prestations, par exemple les systèmes tarifaires Tarmed et SwissDRG, les systèmes de bonus, ou les rémunérations versées aux médecins qui adressent des patients aux médecins spécialistes et aux hôpitaux. Le rapport doit présenter des mesures potentielles permettant de supprimer ces incitations inopportunes. Lien vers la stratégie (version longue et résumé) Dix objectifs pour le système de santé bernois

Plus d’investissements dans la formation et la santé

Communiqué de presse

Lors de leur assemblée d’aujourd’hui à Berne, les délégués du PS du canton de Berne ont approuvé la plateforme électorale pour les élections au Grand Conseil 2018. Le PS du canton de Berne y exprime une opposition résolue aux plans de démantèlement de la droite, et il demande au contraire plus d’investissements qui soient directement utiles à la population, en particulier dans le domaine de la formation et de la santé. Lors de son congrès d’aujourd’hui, le PS du canton de Berne a débattu de sa plateforme électorale pour les élections au Grand Conseil 2018, laquelle a été approuvée à l’unanimité. Dans ce texte, le parti demande notamment plus d’investissements dans la formation et la santé : augmentation de l’offre dans le soutien à la petite enfance, amélioration des possibilités de concilier vie privée et professionnelle, plus d’investissements dans la promotion de la santé, limitation des primes d’assurance maladie à 10 % du revenu disponible. Le programme de démantèlement actuel touche particulièrement la formation et la santé, domaines dans lesquels le PS du canton de Berne a remporté quelques succès par le passé. Il s’agit à présent de ne pas les laisser réduire à néant par des coupes irréfléchies. Ursula Marti, présidente du parti, est très claire sur ce point : « Nous nous opposons fermement à ces coupes contreproductives, en particulier dans les soins à domicile, la psychiatrie, les homes pour personnes âgées ou handicapées, ainsi que dans les heures d’enseignement. Nous exigeons bien plutôt plus d’investissements dont la population puisse bénéficier directement. » Dans son discours prononcé devant le congrès, le conseiller national Matthias Aebischer a rappelé les nombreux succès remportés par le PS, avec les syndicats, faisant ainsi de la Suisse un Etat social, considéré comme un modèle à certains égards. Les acquis du siècle passé ne doivent pas être enterrés ni réduits à néant. Il s’agit pour le PS de rester vigilant et de continuer à lutter pour une Suisse et un canton de Berne équitables. La campagne du PS en vue des élections cantonales 2018 sera à nouveau orientée vers la base : les élections précédentes ont montré que le contact direct avec les électeurs est très apprécié et a un impact positif sur les résultats. Lors de cette assemblée, l’équipe de campagne 2018 a lancé officiellement cette partie de la campagne en se présentant devant les délégués. Plateforme électorale 2018