Une vaste alliance soutient l’adaptation du crédit, avec à la clé des coûts nettement moins élevés

Avatar of Adminis Adminis - 18. octobre 2018 - Communiqué de presse

Comité «Oui à l’adaptation du crédit»

Le 25 novembre 2018, la population du canton de Berne se rendra aux urnes afin de se prononcer sur le crédit pour l’hébergement et l’encadrement des requérant-e-s d’asile mineurs non accompagnés 2018-2020. Le crédit proposé permettra de réduire substantiellement les coûts d’hébergement et d’encadrement des enfants et des adolescent-e-s. Un refus du crédit par les citoyen-ne-s du canton de Berne entraînerait en revanche un maintien des tarifs plus élevés. Le crédit bénéficie d’une large acceptation qui va bien au-delà du cadre des partis politiques. En mai 2017, le corps électoral bernois avait refusé le crédit pour l’octroi de l’aide sociale en matière d’asile. Suite à ce rejet, d’autres concepts d’hébergement et d’encadrement des requérants et requérantes d’asile mineurs non accompagnés ont été examinés. Le Conseil-exécutif et le Grand Conseil viennent d’opter pour un nouveau modèle moins coûteux. Le crédit proposé pour les années 2018-2020 doit créer les bases financières nécessaires à la mise en œuvre du nouveau concept. Diviser les coûts par deux grâce à l’adaptation du crédit
Le Conseil-exécutif et le Grand Conseil veulent conserver le concept éprouvé de l’hébergement séparé pour les requérant-e-s d’asile mineurs. Désormais, des forfaits par enfant et par jour moins élevés doivent toutefois être applicables: alors que les forfaits journaliers se montaient jusqu’à présent à 171 francs, ils se situeront dorénavant entre 140 francs pour les enfants et 80 francs pour les adolescent-e-s. Le crédit proposé entraîne donc une réduction des coûts de 30 francs et 90 francs respectivement par enfant et par jour. Malgré la baisse des coûts, les besoins d’encadrement différents des enfants et des adolescent-e-s seront pris en compte à l’avenir. En outre, le nouveau concept garantit toujours la protection des enfants consacrée par la Constitution fédérale. Paradoxe: si le NON l’emporte, les coûts seront plus élevés
Si le corps électoral refuse le crédit le 25 novembre 2018, le contrat existant sera maintenu. Vu que les forfaits journaliers supérieurs seraient de ce fait valables jusqu’à nouvel ordre, aucune économie ne pourrait être réalisée. Un investissement judicieux dans l’intégration et la formation
Tout comme pour les adolescent-e-s suisses, il est essentiel d’intégrer les requérant-e-s d’asile mineurs non accompagnés dans la vie active pour permettre leur indépendance financière. Si nous investissons maintenant dans l’intégration et la formation des enfants et des adolescent-e-s, cela réduira la probabilité qu’ils dépendent de l’aide sociale à l’avenir, avec en corollaire des coûts sociaux élevés. Le financement nécessaire correspondant représente donc un investissement utile et important. Large approbation de la gauche à la droite
Une large coalition est favorable au crédit, allant bien au-delà du cadre des formations politiques. Le comité de soutien «Oui à l’adaptation du crédit» est composé de représentants de partis et de jeunes partis de gauche et de droite. Le Grand Conseil avait clairement approuvé le crédit par 100 voix contre 47. Informations complémentaires: www.adaptation-credit-oui.ch

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