Egalite des femmes et des hommes dans les Eglises nationales

Avatar of Adminis Adminis - 16. décembre 2016 - Communiqué de presse

Dans sa réponse à la consultation sur la nouvelle loi sur les Eglises nationales, le PS du canton de Berne salue tout le travail accompli pour l’élaboration de ce projet, qui continue sur la voie de la clarification des relations entre l’Eglise et l’Etat. Mais il ne faut pas que les nouveautés aient un effet négatif sur les conditions de travail des ecclésiastiques. Autre point à souligner : avec cette nouvelle mouture, les Eglises nationales sont enfin tenues de garantir l’égalité entre les femmes et les hommes, telle qu’elle est définie dans la Constitution. Le PS du canton de Berne réserve un accueil favorable à la nouvelle loi sur les Eglises nationales, et la comprend comme une étape supplémentaire vers la clarification des relations entre l’Eglise et l’Etat. Le PS part du principe que les trois Eglises nationales restent des Eglises multitudinistes, ouvertes à tous, ce qui permet de combattre les radicalisations. Pour le PS, il est essentiel que les ecclésiastiques ne voient pas leurs conditions de travail se détériorer à cause de la modification de la loi. La solution de la CCT ou l’application de la législation cantonale sur le personnel sont des options possibles pour l’avenir. Le PS demande en outre que les Eglises nationales s’engagent à garantir l’égalité entre les femmes et les hommes, conformément à la Constitution. L’Eglise catholique romaine, notamment, a encore beaucoup de chemin à faire dans ce domaine. « Que la prêtrise soit refusée aux femmes est inacceptable pour une Eglise nationale », déclare Ursula Marti, présidente du parti. Le PS soutient l’idée que les contributions de base soient adaptées annuellement en fonction de la croissance de la masse salariale du canton, mais il souhaite les coupler au nombre de membres des trois Eglises nationales. « Il est logique qu’à l’avenir, le montant accordé puisse varier proportionnellement au nombre de membres », estime Adrian Wüthrich, député au Grand Conseil. Le PS est d’accord avec le modèle de financement des « deux piliers », mais il reste encore à préciser quelles sont les prestations d’intérêt général. Du point de vue du PS, il s’agit notamment de l’accompagnement spirituel, du travail parmi la jeunesse et du travail social. Consultation

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