URSULA WYSS EST CANDIDATE A LA SUCCESSION DE SIMONETTA SOMMARUGA

Avatar of Adminis Adminis - 25. novembre 2010 - Communiqué de presse

Réunis à Berne le 24 novembre, les délégués du PS ont choisi Ursula Wyss pour briguer le siège bernois devenu vacant au Conseil des Etats. Sortie en tête des élu-e-s de centre gauche au Conseil national (2007), la candidate a été longuement applaudie. Le congrès s’est prononcé clairement contre la construction d’une nouvelle centrale atomique à Mühleberg. A son avis, il faut porter l’effort sur le développement des énergies renouvelables et sur l’accroissement de l’efficience énergétique, qui auraient en outre pour effet de créer de nouveaux emplois. En ce qui concerne la taxe sur les véhicules à moteur, le parti socialiste soutient le projet du Grand Conseil et rejette le projet populaire, jugé sévèrement à cause de ses conséquences écologiques et financières.

Ursula Wyss se lance dans la campagne sous la devise « Complémentaires… au lieu d’être adversaires! ». Son élection doit permettre à tout le canton d’être représenté au Conseil des Etats… les citadins et les habitants des campagnes, les Alémaniques et les Romands, les milieux populaires et les personnes plus aisées. Ursula Wyss précise son engagement : «  Le canton de Berne me tient à cœur. Les réformes politiques qui m’intéressent doivent être au service de tous. » A l’instar de Simonetta Sommaruga, Ursula Wyss veillera en particulier à la protection des salarié-e-s, des locataires, des consommatrices et consommateurs. Elle lutte pour  une meilleure équité fiscale, en appelant la population à approuver l’initiative du parti socialiste qui est en votation le 28 novembre. Au vote, Ursula Wyss a fait l’unanimité des 157 délégués présents. Ces derniers lui ont démontré leur plein soutien par une chaleureuse ovation.
La nouvelle conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a établi un « bilan officieux » des premiers jours qu’elle a passés dans son département. Presque tous les dossiers qu’elle traite- souligne-t-elle-  ont une portée sociale considérable. Le contact avec son département s’est fait sans difficultés. Simonetta Sommaruga se sent solidaire d’Ursula Wyss dans la lutte qui l’attend et souhaite une pleine réussite à sa camarade, qui possède à coup sûr les qualités requises. Il convient, à ce niveau, de dépasser les frontières partisanes et de trouver de points de convergence.
Le congrès a arrêté les principes qui présideront à l’établissement des listes socialistes pour les élections fédérales de l’automne 2011. Le corps électoral pourra choisir entre quatre listes. Seront déposées : une liste „femmes“, une liste „hommes“, une liste „francophone“ et une liste « Jeunes socialistes et Second@s». Les listes nominatives seront constituées au cours d’un congrès fixé au 26 février 2011.
Le deuxième volet du congrès fut consacré aux votations de février 2011, qui s’inscrivent dans la problématique énergétique. Un débat animé entre Ursula Wyss, conseillère nationale socialiste, Nadine Masshardt, députée socialiste, Mathias Tromp, député BDP et Christian Wasserfallen, conseiller national radical mit en lumière les diverses options en présence. Les représentants des partis bourgeois continuent de miser sur le nucléaire, dans le cadre d’une politique comprenant quatre piliers ; ils craignent des difficultés dans la concrétisation d’un programme de substitution. Les porte-parole de la gauche déclarèrent avec conviction  qu’un avenir  débarrassé du danger nucléaire exigeait le choix de l’efficience et de la production décentralisée, voies à privilégier pour des raisons écologiques et de multiples impératifs économiques.

Prenant la parole en tant que Directrice du département cantonal concerné, Barbara Egger-Jenzer expliqua pour quelles raisons le gouvernement s’oppose à la construction de nouvelles centrales nucléaires. Il considère que cette technologie est obsolète, dangereuse, coûteuse et inutile. La question des déchets atomiques n’est pas résolue. Du point de vue économique, on constate qu’aucune société d’assurance n’est prête à assurer totalement le risque d’un accident nucléaire. Sans garantie de l’Etat, les centrales ne pourraient plus être exploitées. En revanche, notre canton dispose de potentialités énormes dans le secteur des énergies renouvelables. D’où le mot d’ordre lancé par l’intervenante, concernant la vision qui s’impose en la matière :
« Produisons chez nous, et consommons chez nous l’électricité dont nous avons besoin!»
Les délégués se prononcèrent à l’unanimité contre le projet de Mühleberg.
Le 13 février prochain, les électeurs et électrices du canton de Berne devront aussi voter sur la révision de l’impôt sur les véhicules à moteur. Dans son rapport, Markus Meyer, député, n’eut aucune peine à convaincre son auditoire : « le projet populaire » lancé par le lobby de l’automobile est la pire solution, qu’on le considère sous l’aspect de l’impact écologique ou sous l’aspect financier. Une perte de recettes de l’ordre de 100 millions de francs n’est pas acceptable dans les conditions d’aujourd’hui. Par contre, le projet retenu par le Grand Conseil est basé sur un système de bonus/malus qui incite à préférer les voitures à consommation réduite.  
Le congrès se déclare favorable à ce choix et, naturellement, propose de le confirmer dans la question subsidiaire.
Dans une résolution, les délégués présents ont plaidé pour que Roche revienne sur la décision de fermeture frappant  sa succursale de Berthoud. Les socialistes se sentent entièrement solidaires des salarié-e-s concerné-e-s.

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