Candidature du PS: Stöckli au Conseil des Etats

Lors de l'Assemblée des délégu-é-s d'aujourd'hui, le PS du canton de Berne a nommé son candidat au Conseil des Etats en la personne de Hans Stöckli. Avec ce conseiller national et ancien maire de Bienne, le PS lance dans la course au Conseil des Etats un candidat dont l'action pragmatique et persévérante s'est déployée avec succès. Le PS veut, avec cette candidature bénéficiant d'un large soutien du centre-gauche, reconquérir le siège de Simonetta Sommaruga pour obtenir une représentation équilibrée du canton de Berne au Conseil des Etats.

Lors de son discours de bienvenue, le président du parti, Roland Näf, a souligné la plus grande ouverture dont le PS fait preuve à présent, et la politique « pour tous, sans privilèges » qu’il poursuit. Quant à Corrado Pardini, nouveau conseiller national socialiste et président de l'Union syndicale cantonale, il a insisté, dans son message de salutation, sur le fait que ce sont toujours surtout les femmes qui sont mal payées. Il a appelé tous les délégué-e-s à donner un signal clair en faveur de salaires équitables le 14 juin prochain, lors des 20 ans de jubilé de la grève des femmes.

Le PS du canton de Berne a eu la difficile tâche de choisir un candidat au Conseil des Etats parmi trois personnalités fortes : Margret Kiener Nellen, Irène Marti Anliker et Hans Stöckli. L'objectif du PS est clair : regagner le siège de Simonetta Sommaruga au Conseil des Etats en octobre. Les délégué-e-s ont donc eu à décider quelle candidature avait les meilleures chances d'y parvenir. Avec 116 voix sur 169, ils ont clairement manifesté leur soutien à Hans Stöckli. Avec ce conseiller national et ancien maire de Bienne, le PS aligne dans la course aux Etats un candidat pragmatique, fort de nombreux succès, qui jouit d'un grand respect bien au-delà de son propre camp. Hans Stöckli a remercié les personnes présentes pour leur confiance et s'est montré très motivé à promouvoir le PS et sa candidature à travers tout le canton.

Berne a besoin d'une nouvelle politique énergétique – le PS va de l'avant

L'ancien conseiller national et expert en énergie Rudolf Rechsteiner a démontré qu'en Suisse aussi – et pas seulement en Allemagne – il existe des surfaces et un potentiel suffisants pour des centrales solaires et éoliennes. Les coûts de ce changement se monteraient à huit francs par mois et par ménage. Il contredit ainsi clairement les scénarios catastrophistes des barons suisses de l'électricité. Le secrétaire central de Pro Natura, Otto Sieber, a pour sa part montré en chiffres que les associations environnementales n'ont fait opposition qu'à un nombre restreint de projets en faveur des énergies renouvelables. Il est donc erroné de prétendre qu'elles bloquent tous les projets.
L'Assemblée des délégué-e-s a finalement adopté un document de synthèse sur la politique énergétique qui montre la voie vers la sortie du nucléaire. Le PS du canton de Berne s’y montre également prêt au compromis. En contrepartie, il attend des partis bourgeois qu'ils aident rapidement à mettre en œuvre des mesures concrètes pour promouvoir l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Oui au projet de loi sur l'énergie du Grand Conseil le 15 mai

Avec l'adoption du document de synthèse, le PS a réaffirmé son soutien au projet du Grand Conseil concernant la nouvelle loi sur l'énergie soumis à la votation ce week-end. Les mesures nécessaires à un véritable tournant énergétique dans le canton de Berne ne pourront être mises en œuvre que si une majorité se prononce en faveur du modèle du Grand Conseil dans la question subsidiaire.